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Le crowdfunding : un bon plan pour vos impôts ?

A une période où les plateformes de crowdfunding sont en plein essor, bon nombre d’entre vous se posent la question de l’utilité ou de l’intérêt de cette forme de financement. Le financement participatif  peut revêtir différentes formes, à savoir, le don, le prêt ou encore l’investissement en capital. Ulule, KissKissBankBank…et bien d’autres sont autant d’acteurs de ce nouveau marché qui ne cessent de promouvoir leurs activités, en vantant les avantages fiscaux qui en découlent. Mais alors, cela vaut-il vraiment le coup de se lancer ? Car2Plug vous dit tout !

Le crowdfunding sous forme de prêt,comment déclarer vos intérêts ?

Si vous participez à un crowdfunding sous forme de prêts sans toucher d’intérêts, vous ne serez pas imposé . En effet, si le prêt est rémunéré, l’investisseur est soumis aux prélèvements sociaux, à hauteur de 15,5%, et subit un prélèvement à la source au titre de l’impôt sur le revenu à hauteur de 24%. Les foyers fiscaux percevant moins de 2000 euros par an d’intérêts, peuvent obtenir un taux forfaitaire global de 24%. Ils ne sont donc pas soumis aux prélèvements sociaux.

Les investissements en capital, une niche fiscale attractive

Autre créneau de financement participatif, les investissements en capital présentent des avantages fiscaux non négligeables. Ce type d’investissement consiste à investir dans le capital de PME ou de start-ups à travers des sites de financement participatif. L’investisseur va alors faire l’acquisition de titres (actions…etc). Ces placements permettent d’apporter son soutien à des projets souvent prometteurs.  Ils permettent également d’en tirer des avantages fiscaux non négligeables. Ces avantages se déclinent en deux catégories : si vous êtes concerné par l’impôt sur le revenu (IR), vous avez droit à une réduction d’impôt de 25% du montant investi dans la limite de 50 000 euros, la réduction ne peut donc pas dépasser les 9 000 euros.